À Kinshasa, capitale de la RDC, on ne pleure plus avec ceux qui pleurent. Les lieux de deuil sont devenus des repaires des voyous, des fauteurs de troubles et même des clochards, des fumeurs de chanvres et des alcooliques perturbant totalement le déroulement des obsèques chez les familles éprouvées. De la veillée mortuaire à l’enterrement, les familles éplorées ne ressentent pas ou peu le sentiment d'empathie de la part de ceux qui prétendent compatir avec elles. - Quels sont les facteurs qui occasionnent ces désordres pendant les obsèques à Kinshasa ? - Où est partie la notion du respect des morts dans la société congolaise ?
Taty DILENGENDJU Mapuku s’entretient sur ce sujet avec le professeur Celé Manianga, socio-anthropologue.