Revue de presse kinoise du jeudi 15 aout 2024.
L’actualité est commentée de manière diversifiée dans les colonnes des journaux parus ce jeudi 15 aout à Kinshasa. Les uns alertent sur l’épidémie de Monkey pox qui fait déjà des victimes en RDC et les autres s’intéressent au projet de délivrance de la carte d’identité par l’Office national de l’identification (ONIP).
Le journal Forum des AS note que la RDC a déjà enregistré environ 537 décès sur 15.018 cas suspects dus à l’épidémie de Monkey pox autrement appelée variole de singe depuis le début de l'année 2024, citant de source sanitaire. Selon ce quotidien, Le Monkey pox est une maladie infectieuse causée par un virus transmis à l'homme par des animaux infectés, qui peut aussi se transmettre d'homme à homme par contact physique étroit. Pour ce tabloïd, cette maladie est déclarée depuis mercredi dernier une urgence de santé publique de portée internationale par le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Sur cette question, le Phare apaise les esprits et souligne qu’en RDC, des dispositions sont en train d’être prises pour éradiquer cette maladie. Ce portail cite dans ses colonnes le docteur Jean Kaseya, directeur général de centres africains pour la surveillance et la prévention des maladies) qui promet que les vaccins seront livrés et que « personne ne sera laissée pour compte». Ce quotidien explique que les symptômes de la variole de singe incluent une forte fièvre soudaine, des boutons remplis de liquide ou de pus qui se dessèchent pour former des croûtes, ainsi que des douleurs musculaires. Le Phare signale également la période d’incubation varie de 7 à 21 jours alors que les symptômes peuvent disparaître en 2 à 4 semaines avec une prise en charge adéquate.
La Référence Plus rapporte que l'agence de santé de l'Union africaine a déclaré depuis mardi dernier "une urgence de santé publique" face à l'épidémie de Monket pox qui sévit sur le continent africain. Pour le docteur Jean Kaseya, note ce portail, la déclaration de lutte contre le monkey pox n'est pas une simple formalité, mais plutôt un appel clair à l'action et une reconnaissance du fait que nous ne pouvons plus nous permettre d'être réactifs. Ce quotidien précise que cette annonce doit permettre de débloquer des fonds pour l'accès à des vaccins et coordonner la réponse sanitaire des États.
Le Potentiel indique que l'Afrique est confrontée à l'émergence de cette nouvelle forme de virus, repérée en République démo[1]cratique du Congo (RDC) en septembre 2023. Ce quotidien rapporte que c’est dans cette situation et étant donné l’extension de la flambée en Afrique de l’Est et en Afrique centrale, ainsi que le risqué de propagation à l’échelle internationale, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réuni un Comité d’urgence afin de déterminer si l’épidémie représente une urgence de santé publique de portée Internationale.
Sur un autre chapitre, le Phare revient sur la question de délivrance de la carte d’identité par l’Office national de l’identification (ONIP). Ce portail note que les autorités politiques veulent relever le défi de connaître le nombre exact de la population congolaise. Grâce à l’opération d’identification, pense ce journal, le Congolais pourrait avoir sa carte d’identité nationale et mieux booster son développement car, l’on ne peut pas envisager le développement sans connaître le nombre exact de la population dont on envisage améliorer les conditions de vie. C’est dans ce cadre, poursuit ce quotidien qu’une rencontre est annoncée, dans les prochains jours, entre l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et la Commission Electorale Nationale In- dépendante (CENI).
Pour sa part, econewsrdc.com pense que le projet de délivrance de la carte d’identité vise en outre à renforcer l’identité nationale des Congolais et à faciliter l’accès aux services publics. Cette nouvelle carte, dotée de dispositifs de sécurité avancés, fait savoir ce site, devrait permettre de lutter contre la fraude et d’améliorer l’administration des services administratifs. Approché par Econews, Samba Bathily, un des promoteurs de ce projet, regrette que certains acteurs politiques et sociaux tentent délibérément de semer le doute sur l’intégrité des processus de délivrance de ces cartes pour citoyen. Pour lui, il ne s’agit pas d’un projet destiné à asservir le peuple, mais à garantir une visibilité et une reconnaissance de son identité », conclut econewsrdc.com