Les hôpitaux et centres de santé de la province du Sud-Kivu éprouvent des difficultés pour prendre en charge l’épidémie de Monkeypox, qui a fait une victime lundi 19 août dans la zone de santé de Kalonge à l’hôpital général de référence dans le territoire de Kalehe.
Le porte-parole de la division provinciale de la santé au Sud-Kivu, Claude Bahizire, précise que la victime est un jeune homme de vingt-deux ans.
La prise en charge n’est pas totalement assurée. Les autorités sanitaires de la zone sollicitent l’implication des partenaires qui interviennent dans le Sud-Kivu.
Claude Bahizire demande aux zones de santé de prendre gratuitement en charge tous les cas de Monkeypox, y compris les cas suspects, et d’amener les échantillons au laboratoire approprié à Bukavu.
Aux malades, il demande de ne pas se terrer chez eux encore moins de se diriger dans des chambres de prière. Mais de se rendre immédiatement auprès des institutions médicales pour des soins appropriés.
D’après le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Kalonge, plusieurs personnes atteintes de Monkeypox hésitent ne veulent pas aller en consultation, mettant en exergue l’alibi du manque des moyens pour les soins.