Ouverture de l’année académique 2024-2025 : la ministre de l’ESU pour une gestion rationnelle et responsable des institutions

La ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo, a appelé ce lundi 28 octobre, à une reconversion des mentalités pour une gestion rationnelle et responsable de la chose publique et le bannissement des antivaleurs. Elle a lancé cet appel à l’ouverture de l’année académique 2024-2025 en RDC.

La cérémonie officielle a été présidée par la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire à la Haute école de commerce (ex ISC) à Kinshasa.

Marie-Thérèse Sombo invite toutes les universités à s’aligner sur un même calendrier académique pour un enseignement de qualité.

En outre, pour mettre fin à l’anarchie et à la prolifération excessive d’établissements d’Enseignement supérieur et universitaire qui ne respectent ni les normes de qualité, ni les exigences de viabilité technique, un contrôle de viabilité va s’intensifier à travers toute l’étendue du territoire national, a promis Mme Sombo.

« Concernant la mission de contrôle, j’ai déployé des équipes d’experts provenant de différentes institutions pour contrôler le mode de gestion des Etablissements publics. En ce moment, la mission s’achève à Kinshasa et s’étendra incessamment dans toutes les provinces. Désormais, ce contrôle sera rendu périodique avec des sanctions positives et négatives afin de pérenniser la bonne gouvernance dans les Etablissements de l’ESU », a précisé la ministre de l’ESU.

Améliorer les conditions de travail

Par ailleurs, elle promet de prendre en compte les revendications du personnel enseignant. 

Afin de permettre une rentrée académique apaisée, annonce Mme Sombo, ces problèmes seront pris en compte d’urgence. Il s’agit de :

  • des arriérés des mois de mars, avril, mai et juin 2023 (paie complémentaire),
  • de la distribution des véhicules aux Professeurs due au remboursement du manque à gagner;
  • des primes de recherche du personnel scientifique et académique ;
  • de la mécanisation de nouveaux docteurs à thèse ;
  • du manque à gagner lié à la perte du pouvoir d’achat ;
  • de la mise en place du Comité de Suivi des accords de Bibwa 2.

Elle a aussi recommandé, pour cette nouvelle année, le déroulement d’une année académique apaisée par l’instauration d’un dialogue permanent entre toutes les parties prenantes et le renfoncement des mécanismes de contrôle de gestion. Mais aussi l’assainissement de l’environnement des établissements de l’ESU.

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