Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a salué l’accroissement de plus de 18% de crédits alloués au secteur des investissements, après la présentation de l’économie du projet du budget par la Première ministre, jeudi 31 octobre.
Le fait que le budget d’investissement dépasse en 2025 le cap de 48% démontre à suffisance que la gouvernance de la RDC va désormais vers un vrai changement, a-t-il indiqué.
Pour Vital Kamerhe, le budget étant une loi, ce changement ne peut être matérialisé que par son exécution fidèle. D’où la rigueur dans le suivi qu’entend imprimer la Chambre basse du Parlement.
« Quand nous faisons des projections, ça apporte beaucoup d’espoir au sein de la population et de ses représentants dans cette salle. Mais nous avons toujours failli au niveau de l’affectation qui respecte la loi des finances, au niveau de la matérialisation des projets déclarés, … Nous devons aider le Gouvernement à respecter son budget en recourant à un suivi et une vérification trimestrielle. De façon qu’on ne se retrouve plus dans des discussions de reddition des comptes, de dépassement budgétaire catastrophique », a recommandé Vital Kamerhe, lors du débat général sur le projet du budget 2025.
Satisfecit des députés
Les députés nationaux ont aussi salué l’allocation des investissements massifs dans les secteurs porteurs de croissance.
Les élus nationaux tant de la majorité que de l’Opposition ont invité le Gouvernement à prioriser les dépenses liées aux investissements, au social et à la relance de l’économie, en lieu et place des dépenses institutionnelles.
Pour eux, ce projet du budget 2025 devrait éliminer les disparités et les injustices sociales surtout en ce qui concerne les rémunérations des agents pris en charge par le trésor public.
Accroissement de plus de 48% des dépenses
Dans son discours, la Première ministre a révélé que les dépenses d’investissement sont chiffrées à 21.964,7 milliards de francs congolais, soit un accroissement de 18,2% par rapport à leur niveau de l’exercice 2024 et 48,4% des dépenses du Budget général.
Les dépenses d’investissement sont principalement axées sur les projets des secteurs sociaux et porteurs de croissance, en vue de la diversification de l’économie telle que préconisée par le Programme d’Actions du Gouvernement, a expliqué Judith Suminwa.
Pour l’exercice 2025, un accent sera mis sur le financement des projets de développement dans le secteur agricole (Agriculture, Développement Rural, Pêche et Élevage), a promis la cheffe de l’exécutif national.