La Synergie des organisations syndicales et sociales (SOSS) a proposé, lundi 11 novembre, l’instauration d’une justice distributive à travers une politique de rémunération.
Il a fait cette proposition dans un mémorandum déposé au bureau des Etats généraux de la justice qui se tiennent à Kinshasa.
Dans ce document, cette organisation syndicale a également recommandé aux participants aux assises des Etats généraux d’incorporer le modèle de la justice traditionnelle dans la justice formelle actuelle en vue d’une complémentarité constructive avec celle-ci.
Selon son porte-parole, Jean-Bosco Puna, la justice traditionnelle va sans doute aider à renforcer la justice formelle qui, selon lui, a fait preuve de ses limites dans plusieurs dossiers de détournement.
Parmi les éléments de la justice traditionnelle pouvant aider le pays à faire aboutir des dossiers judiciaires, Jean-Bosco Puna a cité entre autres, la clameur publique, la sanction voire la restitution des biens détournés.
« Il y a comme le dossier de 100 jours, de la Francophonie, la justice moderne n’a pas pu parler, retrouver les auteurs de ces forfaits. Elle n’a pas été capable de sanctionner ni même de récupérer les biens détournés. Il faut donc une complémentarité avec des outils judiciaires traditionnels qui sont plus efficaces et accessibles qui permettront que les auteurs soient interpellés », a-t-il poursuivi.
Cette organisation de la société civile a en outre souhaité que les recommandations qui sortiront des Etats généraux de la justice puissent mettre fin à l’impunité et au contrôle de la justice par le pouvoir exécutif, aliénant son indépendance.
Elle a par ailleurs fait savoir que ce constat amer entrave le décollage du pays.
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