La Directrice générale-adjointe de l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Beth Bechdol a estimé, mardi 26 novembre, que la sécurité alimentaire dans l’Est de la RDC dépend de la paix.
Elle a livré son point de vue lors d’une conférence de presse, tenue à Goma à l’occasion de la clôture de sa tournée au Nord et Sud-Kivu :
« Il est nécessaire de faire comprendre à toutes les parties que la paix est très importante et si nous voulons qu’il y ait la sécurité alimentaire, il faut qu’il ait d’abord la paix ».
A cette occasion, Beth Bechdol a promis de faire ce plaidoyer au niveau du quartier général de son organisation à Rome.
A la tête d’une délégation du FAO, elle dit avoir constaté les conséquences provoquées par la violence et les conflits armés en RDC notamment l’insuffisance de produits alimentaire et la malnutrition qui touche particulièrement des femmes et des enfants.
Pour ce faire, la FAO se propose ainsi d’apporter de l’aide en vue de faire face à l’insécurité alimentaire qui touche les déplacés.
« Nous comptons apporter des semences pour aider les gens dans cette situation et leur apporter également du petit bétail, la volaille, des lapins, des chèvres pour que les gens soient en mesure de faire face à cette situation d’urgence… », a fait savoir Beth Bechdol.
Selon elle, la RDC dans son ensemble compte au moins 25 millions de personnes vivant en insécurité alimentaire dont 3,1 millions en situation d’urgence.
A l’étape de la ville de Bukavu (Sud-Kivu), la délégation de la FAO, sous la conduite de Beth Bechdol, a visité plusieurs projets dans le domaine de l’agriculture, l’élevage et la pêche visant à renforcer la résilience et à réduire la dépendance des populations à l’aide humanitaire.