La Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO) a appelé, mercredi 11 décembre, les scientifiques à réfléchir sur la problématique de la révision ou changement de la constitution qui divise les acteurs politiques et sociaux du pays.
Cette organisation catholique a fait cet appel au cours d’une conférence-débat organisée par sa commission justice et paix et l’Université catholique du Congo (UCC), dans le cadre de la journée internationale des droits de l’homme, à Kinshasa.
Les participants à ce forum ont eu droit à deux panels : le premier a porté sur la situation générale des droits humains et le second sur la révision ou changement de la constitution.
Au nom de la parité homme-femme, professeure Arlette Masamuna s’est intéressée au « droit de l’éducation de la femme, comme gage à la participation citoyenne ». Pour elle, le pays ne peut pas se développer si la population féminine reste analphabète.
Au second panel consacré à la révision ou changement de la constitution, Jean-Claude Tshilumbayi, vice-président de l’Assemblée nationale a soutenu l’idée de revisiter la constitution.
De son côté, le président du parti politique Envol, Delly Sessanga a estimé mieux de renforcer la stabilité de la RDC, la cohésion sociale et le vivre ensemble, en évitant en ce moment une révision ou changement de la constitution.
Cette conférence-débat a été placée sous le thème : « la paix et les droits humains en RDC à l’aune de la constitution du 18 février 2006 : Défis et perspectives ».