Six cas suspects d’anthrax, également connue sous le nom de « maladie du charbon », ont été signalés dans l’aire de santé de Kasalala, située dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu. Selon le médecin chef de la zone de santé, le docteur Cyrille Mumbere Musivirwa, un décès a déjà été enregistré parmi les cas identifiés.
Le docteur Cyrille Mumbere Musivirwa confirme que l’épicentre de la maladie se situe dans l’aire de santé de Kasalala, où toutes les personnes touchées travaillent ou résident. Il précise également que les autorités sanitaires sont en alerte et suivent de près l’évolution de la situation. Malgré la panique causée par l’apparition de la maladie et le décès enregistré, le médecin chef de la zone de santé appelle au calme :
« Il n’y a pas lieu d’avoir peur. Ce qui est important, c’est la prévention. Il faut observer les mesures qui ont été conseillées dans le cadre de la riposte contre la maladie à virus Ebola : respecter le lavage régulier des mains, éviter le contact avec les malades, il faut déclarer très rapidement lorsqu’il y a apparition des symptômes », fait-il savoir.
Face à cette situation, le docteur Mumbere insiste sur l’importance des mesures de prévention pour limiter la propagation de la maladie. Il rappelle les gestes barrières déjà adoptés lors des précédentes épidémies, notamment celle d’Ebola, qui peuvent également être appliqués à ce contexte. Il s’agit du lavage régulier des mains, éviter tout contact avec les malades et déclarer rapidement tout cas suspect découvert.
L’anthrax, ou maladie du charbon, est une infection bactérienne grave causée par le « Bacillus anthracis ». Elle peut se transmettre par contact direct avec des animaux infectés ou leurs produits dérivés, mais aussi, dans certains cas, par inhalation ou ingestion de spores bactériennes. Les symptômes varient en fonction de la voie d’exposition, mais la maladie peut être mortelle si elle n’est pas traitée rapidement.