Le président du syndicat Organisation des Travailleurs Unis du Congo (OTUC), Jean-Benoît Ntando, assure que le nouveau Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 14 500 francs congolais sera payé à partir de ce mois de mai.
Il a fait cette déclaration à l’occasion de la Journée internationale du travail, célébrée chaque année le 1er mai.
Jean-Benoît Ntando a averti que les employeurs réfractaires à cette mesure du gouvernement s’exposeront à des sanctions :
« L’employeur qui ne respecterait pas cette obligation s’exposera à de sévères sanctions. Les inspecteurs du travail seront déployés sur le terrain à la fin du mois de mai afin de vérifier si ce SMIG est bien appliqué ».
À l’occasion de cette fête du travail, les travailleurs congolais employés par des Indopakistanais et Libanais espèrent que cette décision sera effectivement mise en œuvre par l’État.
Le SMIG a été fixé par un décret de la Première ministre, sous la présidence du Comité de suivi du SMIG, dirigé par le ministre du Travail.
« Le ministre a agi dans le cadre de ses fonctions, et cela n’a rien d’illégitime », a souligné Jean-Benoît Ntando.
La somme de 14 500 FC a été arrêtée par le Conseil national du travail, à la suite de plusieurs revendications et menaces de grève exprimées par les travailleurs.
Il y a une semaine, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a demandé au Conseil du travail de privilégier l’intérêt des travailleurs les plus vulnérables dans la mise en œuvre de l’augmentation du SMIG.