Aujourd'hui, nous abordons la question du partage des informations familiales au sein de nos sociétés traditionnelles. L'accès à l'information relative aux événements familiaux était-il libre à tous, ou soumis à des règles spécifiques ? Nous prendrons comme exemples la mort et la naissance, en nous concentrant sur les pratiques des peuples Kuba et Nande.
À l'heure actuelle, certains ont vécu la douloureuse expérience d'apprendre le décès d'un être cher via les réseaux sociaux. Autrefois, la publication et le partage d'une telle nouvelle étaient-ils permis à chacun, de cette manière ? Quelles précautions étaient observées avant d'annoncer un décès ?
Pour répondre à ces questions, nous accueillons deux invités : Monsieur Mabudi Maxime, chef de travaux à l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, et Monsieur Bope Nyim – a – Kwem Matthieu, chef de travaux au département d'histoire à l'Université de Kinshasa.
Mais avant de recevoir nos deux invités, nous faisons un détour par le Nord-Kivu où Kennedy Wema, journaliste et défenseur des valeurs traditionnelles, va nous éclairer sur le protocole d'annonce du décès au sein de sa communauté Nande.
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