Longtemp ignoré et banalisé au sein de la société, le harcèlement en milieu scolaire suscite un grand intérêt désormais avec l'évolution sociale et technologique qui permettent non seulement d'en savoir plus, mais aussi de dénoncer!
Selon l’UNICEF, le harcèlement est généralement marqué par les trois critères qui le déterminent : la volonté, la répétition et le pouvoir. L’harceleur blesse volontairement, soit physiquement soit par des mots ou des comportements humiliants, et ce, de manière répétée. Et parfois soùs l'influence d'exercice d'une certaine autorité.
Les actes de harcèlement peuvent prendre différentes formes : insultes, moqueries, brimades, exclusion d'un groupe, bousculades, coups, ou même vols.
Toujours selon l’UNICEF, les garçons ont plus de risques de subir un harcèlement physique tandis que les filles sont plus souvent victimes de harcèlement psychologique.
Les enfants auteurs de harcèlement jouissent généralement d’un statut social perçu comme plus élevé ou occupent une position de pouvoir. Il s’agit par exemple d’enfants plus grands, plus forts ou considérés comme populaires.
Les enfants les plus vulnérables ont plus de risques de subir un harcèlement. Ce sont souvent ceux issus de communautés marginalisées ou de familles pauvres, présentant une identité de genre différente, handicapés ou encore migrants ou réfugiés.
Il convient de se demander quels sont les clés pour reconnaître un harcèlement et, surtout, comment en parler?
Notre numéro de ce lundi revient sur toutes ces préoccupations et essayer d'esquisser des pistes de réponse au travers le développement des enfants, parents, experts du domaine et enseignants consultés.
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