Entre 2023 et 2025, les pertes et manques à gagner du secteur pétrolier ont baissé de 89 %, selon ministre de l'Economie


Entre 2023 et 2025, les pertes et manques à gagner du secteur pétrolier en RDC sont passés de 288.674.000 à 31.564.242 USD, a affirmé mardi 6 mai le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko.

« Entre 2023 et 2024, nous avons enregistré une baisse de 89% et les payements sont quasi réguliers », s’est-il réjoui.

C’était à l’issue de son entretien avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la première revue du programme économique de la Facilité élargie de crédit. Cette revue a été approuvée en janvier dernier par le Conseil d’administration du FMI.

Lors de la rencontre de mardi, les échanges ont principalement porté sur la problématique des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières, notamment leur certification sur le second semestre 2024.

Au cours des échanges, le ministre de l’Economie nationale a expliqué le processus engagé :

« Nous avons terminé la certification pour toute l’année 2024, avec un total de pertes et manques à gagner de 31 millions de dollars, répartis de la manière suivante : 16 millions pour le premier semestre et 15.520.258,54 millions $ US pour le second », a affirmé Daniel Mukoko Samba.

En outre, il a expliqué le processus permettant d’aboutir à la certification de ces pertes et de ces manques à gagner :
« Nous avons appliqué une grande rigueur dans les calculs et dans la gestion de nos ressources ».

Satisfaction du FMI

Le chef de mission du FMI pour la RDC, Calixte Ahokpossi, s’est réjoui de la diminution des pertes et manques à gagner dans le secteur pétrolier.

« Nous sommes ici dans le cadre de la première revue du programme économique de la Facilité Elargie de Crédit, ainsi que pour le second programme de la Facilité de résilience et de durabilité. Notre visite a visé à discuter notamment de la gestion des prix des produits pétroliers. Nous avons observé que les pertes et manques à gagner ont sensiblement diminué ; ce qui a un impact très positif sur les finances publiques. Nous encourageons le gouvernement à poursuivre les efforts entrepris pour réduire ces pertes », a recommandé Calixte Ahokpossi.

Abordant le sujet contre la vie chère menée par le Gouvernement congolais, par le truchement du ministère de l’Economie nationale, le chef de la mission du FMI pour la RDC a voulu comprendre leur fondement et leur perspective d’évolution.

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