Telle une bouffée d'oxygène, l'instauration de la gratuité de l'enseignement par le Gouvernement Congolais, fut à son annonce une source d'espoir à la fois pour les parents, les autorités scolaires et surtout pour les élèves. C'était la promesse d'une éducation enfin accessible à tous, un rêve qui semblait se réaliser dans toute la République et particulièrement au Kasaï-Oriental. Mais alors qu'en est-il de la réalité actuelle sur terrain ? L'enthousiasme initial a-t-il résisté aux défis concrets ?
En effet, le programme de la gratuité de l'enseignement, bien qu'initialement porteur d'espoir, n'a point été épargné des défis que nombreux entrevoyaient lors de son lancement.
Aujourd'hui, bon nombre d'établissements scolaires publics de Mbuji-Mayi sont confrontés à une série de problèmes très préoccupants, entre autres : les auditoires pléthoriques, le manque des matériels didactiques, le manque criant de bancs pour accueillir les élèves, des bâtiments vétustes et en état de délabrement avancé, et des enseignants dont la motivation est mise à rude épreuve par des mois d'arriérés de salaire.
Cette situation inquiétante, a surtout engendré par la même une forme de transhumance scolaire, des nombreux enfants préférant quitter les écoles publiques pour les bancs des écoles privées. Le secteur privée, pourtant onéreux, encaisse tant bien que mal les répercussions de la gratuité, dont la surpopulation scolaire et avec elle la baisse de la qualité de l'enseignement.
Les élèves, parents, enseignants et experts se sont prononcés sur cette question dans notre numéro de ce mardi 06/05/2025.
Ré-auditionner leurs contributions pour en savoir plus.
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