L’opposition politique congolaise appelle à la tenue d’un dialogue national pour permettre au pays de sortir de la crise sécuritaire actuelle. Elle a lancé cet appel lors d’une déclaration politique signée mercredi 30 avril dernier par Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sessanga et Joseph Kabila.
Ces opposants au régime actuel saluent l’engagement constructif de l’Union africaine, ainsi que les efforts de médiation déployés par Doha, Washington et l’initiative conjointe de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC).
Cependant, ils affirment que toutes ces initiatives américaines, européennes et africaines ne pourront aboutir sans une unité au sein du pays.
Selon ces acteurs politiques, l’opposition politique, l’opposition armée et la société civile doivent être au cœur des efforts pour restaurer la paix.
Pour ces personnalités de l'opposition politique congolaise, toute initiative qui ne prend pas en compte les causes profondes de la crise ne peut qu'apporter des solutions factices et éphémères.
Question
-Quelle lecture faites-vous de la déclaration de ces quatre leaders de l’opposition politique ?
Invités
-Faustin Kwakwa, professeur. Il est secrétaire général adjoint en charge des provinces du parti politique ECIDE, parti membre de la coalition LAMUKA.
-Mfumu Ntoto, Initiateur de la troisième voie. Il est membre de l’Union sacrée de la nation.
-Ithiel Batumike, chercheur à Ebuteli, institut congolais sur la politique, la gouvernance et la violence.