Une trentaine de personnes ont été tuées entre les 17 et 19 mai, lors des attaques attribuées aux rebelles ADF, dans le secteur de Bapere, territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Des sources de la société civile rapportent qu’il s’agit d’un bilan provisoire, car les fouilles se poursuivent dans cette zone. Selon ces mêmes sources, ces rebelles ont attaqué plus de cinq villages en l’espace de trois jours.
La première attaque a eu lieu le mercredi 7 mai au village Mambembe, sur la route Butembo-Mangurejipa. Là, les assaillants ont tué une personne, emporté plusieurs biens et incendié des maisons ainsi qu’un véhicule.
Dans la nuit du jeudi 8 mai au vendredi 9 mai, les ADF ont ensuite attaqué les villages Maseme et Mushora, où ils ont tué plus d’une dizaine de civils et enlevé d’autres, dont le nombre exact demeure inconnu.
Selon des sources de la protection civile dans la région, ces mêmes rebelles ont fait incursion dans les localités de Fungulamacho et Katricoise, où ils ont ôté la vie à une vingtaine de civils.
Pour l’instant, tous les villages attaqués sont vidés de leurs habitants, précisent ces sources.
La société civile et des ONG de défense des droits de l’homme du secteur de Bapere recommandent aux forces conjointes FARDC-armée ougandaise (UPDF) de redoubler d’efforts dans les opérations de traque de ces rebelles. Cette structure citoyenne plaide pour le renforcement des mesures sécuritaires.
Contacté, le colonel Alain Kiwewa, administrateur du territoire de Lubero, promet de réagir ultérieurement.
