Directeur du pilier gouvernance à l’Institut de recherche Ebuteli, Albert Malukisa relève des cas de corruption ayant entaché les différents cycles électoraux en République démocratique du Congo.
Invité de Radio Okapi, il explique que ces fléaux sont favorisés par la précarité des agents et cadres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour lutter contre cette corruption, Albert Malukisa plaide pour la sélection du président de la CENI par un cabinet indépendant.
Il préconise aussi l’élection des gouverneurs de province au scrutin direct.
« Il sera difficile d’éliminer totalement la corruption, mais il est possible de mettre en place des mécanismes permettant de limiter les dégâts. Nous préconisons le scrutin direct afin d’éviter les manipulations au niveau des assemblées provinciales. Qu’il y ait un cabinet indépendant pour la sélection du président de la CENI », souligne-t-il.
Il dénonce également de graves irrégularités dans le prélèvement des empreintes digitales, qui ont favorisé les votes multiples dans certains bureaux de vote.
Albert Malukisa s’est entretenu avec Grace Amzati:
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