Toutes les activités sont paralysées depuis deux jours, soit depuis samedi 17 mai et dimanche 18 mai, sur l’axe Mangurujipa–Ndjiapanda, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. Cette paralysie fait suite à un mot d’ordre lancé par la synergie des structures locales de la société civile, en signe de protestation contre l’insécurité persistante dans la région. Selon les organisateurs de ce mouvement, l’intensification des actions des groupes armés ces dernières semaines a causé la mort de plusieurs civils et semé la panique au sein de la population.
Samuel Kagheni, porte-parole de la synergie de la société civile de Mangurujipa–Ndjiapanda, appelle les autorités à agir rapidement pour rétablir la sécurité dans la zone. Il insiste sur l’urgence d’une réponse concrète de l’État :
« Nous remercions la population pour son engagement, sa détermination et son souci de réclamer ce qui lui revient de droit : la paix. Nous ne demandons rien d’autre que la paix dans notre zone, dans notre région. Ceux qui ont le mandat de nous protéger sont les services de sécurité. Mais, en tant que population, nous sommes également prêts à les soutenir. Nous voulons la sécurité, et les autorités doivent tout mettre en œuvre, car nous sommes fatigués de cette insécurité. »
Toutes les tentatives pour obtenir une réaction des autorités militaires à ce sujet sont restées sans réponse.
