Crise en RDC : l’APF consulte les acteurs politiques et de la société civile

La mission de bons offices de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) poursuit ses consultations ce mardi 27 mai à Kinshasa, après des échanges lundi avec la majorité parlementaire, l’opposition et la société civile.

Les députés de l’Union sacrée ont insisté sur la nécessité d’infliger des sanctions au Rwanda, qui agresse la RDC.

L’opposition, quant à elle, estime que la crise sécuritaire relève avant tout de problèmes internes, qui devraient être résolus par un processus initié à Kinshasa.

Lors des discussions avec la délégation de l’APF, la CENCO et l’ECC ont mis en avant l’idée d’un pacte social pour la paix et le bien vivre-ensemble comme solution durable à la crise sécuritaire dans l’Est du pays.

« Nous avons vanté les mérites d’un pacte social, une initiative visant à dialoguer avec toutes les parties prenantes pour des solutions inclusives et durables », a déclaré l’abbé Georges Kalenga, premier secrétaire général adjoint de la CENCO.

Un appel à une action plus forte de la Francophonie

La Commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME) et la plateforme des confessions religieuses ont, pour leur part, dénoncé le silence de la Francophonie face à la résurgence des hostilités dans l’Est de la RDC.

Elles proposent une initiative interconfessionnelle pour la paix, qui repose sur l’inclusivité et la mobilisation du peuple congolais.

« La paix, on ne la fait pas seule. Nous la construisons avec tout le peuple congolais », a insisté le pasteur Evariste Ejiba des Églises du réveil.

L’opposition parlementaire, les femmes du CAFCO et le Conseil national de la jeunesse ont également dénoncé la persistance du conflit et plaidé pour la mise en place d’un dialogue national inclusif afin de restaurer la paix durable en RDC.