De plus en plus de jeunes, vivant à Kinshasa et en Ituri, détournent l’usage de certains médicaments puissants, disponibles en vente libre dans les pharmacies, pour en faire de véritables stupéfiants.
Tramadol, diazépam ou sirops à base de codéine sont consommés à des doses élevées, souvent mélangés à d’autres substances telles que la caféine, la théine ou l’alcool. Ces combinaisons dangereuses augmentent considérablement les risques de dépression respiratoire, d’overdoses, voire de décès.
Cette quête de sensations fortes expose ces jeunes à de graves effets secondaires, à une dépendance rapide et à un isolement progressif. L’accès facile à ces médicaments, parfois sans ordonnance, favorise leur banalisation et leur prolifération au sein des milieux jeunes.
Cette situation inquiète autant les parents, les professionnels de santé et les organisations médicales.
Ce magazine revient sur les conséquences désastreuses de cette surconsommation et explore surtout les pistes de solutions possibles pour préserver la santé et l’avenir des jeunes générations.
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