Cinquante officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dont trois femmes, participent du 17 au 19 juin à une session de formation sur la protection de l’enfant, organisée à la base militaire de Kitona, dans le territoire de Muanda (Kongo-Central).
Cette formation, axée sur le respect du standard opérationnel d’évaluation d’âge, vise à prévenir le recrutement et l’utilisation des enfants au sein des forces armées. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action signé entre le gouvernement congolais et les Nations unies.
Selon les organisateurs, cette initiative a pour but de mettre fin aux violations graves des droits de l’enfant en contexte de conflit armé, en particulier le meurtre, les mutilations, les violences sexuelles, les enlèvements, les attaques contre les écoles et hôpitaux, ainsi que le refus d’accès à l’assistance humanitaire.
« Beaucoup de progrès ont été réalisés, et nous espérons que dans les jours à venir, les FARDC seront également délistées pour les violences sexuelles », a déclaré Emmanuel Nongera, officier de protection de l’enfant à la MONUSCO.
Ce renforcement des capacités est le fruit d’une collaboration entre la MONUSCO (section protection de l’enfant), les FARDC, l’UNICEF et l’Institut Daller.
