Pour le Secrétaire général de l’ONU, « les discours de haine sont un poison pour la société et un facteur de violence »

« Les discours de haine sont un poison pour la société et un facteur de violence », dénonce le Secrétaire général de Nations-Unies, António Guterres, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les discours de haine le 18 juin. Dans son message, António Guterres avertit que ces discours « ont mené à la violence et aux atrocités qui ont fait les chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité ». 

Pour Antonio Guterres, les discours de haine alimentent souvent la violence et l'intolérance, les minorités ethniques et religieuses étant parmi les cibles les plus fréquentes.

« Si le pouvoir destructeur de la haine n'est pas nouveau, il est aujourd'hui amplifié par les technologies de communication modernes. Les discours de haine en ligne sont devenus l'un des principaux vecteurs de diffusion de discours conflictuels, constituant une menace croissante pour la paix et la sécurité dans le monde », affirme-t-il.

Selon lui, si les outils d'IA offrent une multitude d'opportunités potentielles pour améliorer les choses dans les situations de conflit et d'insécurité, des algorithmes biaisés et des plateformes numériques diffusent également des contenus toxiques et créent de nouveaux espaces propices au harcèlement et aux abus.

Conscients de cet immense potentiel et de ces risques, les États membres se sont engagés à lutter contre les discours de haine en ligne, déclare-t-il.

« Prenons l’engagement d’utiliser l’intelligence artificielle non pas comme un outil de haine, mais comme une force au service du bien », recommande M. Guterres.

De son côté, le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk, souligne que « les discours de haine ne sont jamais inoffensifs. Ils déforment, déshumanisent et se propagent de manière plus persuasive à travers l’IA ».

Lire aussi sur radiookapi.net: