Ce jeudi 19 juin marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, une initiative des Nations Unies pour sensibiliser à ce fléau trop souvent silencieux et impuni. En République démocratique du Congo, cette journée prend une résonance particulière dans les zones affectées par les conflits armés, notamment au Nord-Kivu.
À l’occasion de cette journée, Jean-Claude Fundi, membre du Bureau de conduite et discipline (CDT) de la MONUSCO à Beni, a mis en lumière les actions concrètes menées par cette structure onusienne pour prévenir et lutter contre les abus et exploitations sexuelles, y compris en interne.
Il a rappelé que l’engagement des Nations Unies ne s’arrête pas à la sensibilisation, mais s’étend à des mécanismes clairs de signalement, de protection des survivant(e)s, et de sanctions disciplinaires strictes à l’encontre de tout personnel impliqué dans des comportements inappropriés.
« Notre priorité est de protéger les communautés hôtes et de garantir que les standards éthiques des Nations Unies soient respectés partout, et à tout moment », a insisté Jean-Claude Fundi.
La MONUSCO, à travers son bureau CDT, déploie régulièrement des séances d'information communautaire, installe des boîtes de plainte sécurisées, et entretient une ligne verte pour favoriser l'accès anonyme au signalement.
Jean-Claude Fundi s’entretient avec Martial Mukeba : /sites/default/files/2025-06/10._190625-invite-benijeanclaudefundicdt_web_.mp3
