Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur humanitaire résident, Bruno Lemarquis, insiste sur la nécessité d'intensifier les efforts pour faciliter le retour de plus de 4000 déplacés du conflit Mbole-Lengola, à Kisangani (Tshopo). Ces déplacés sont hébergés au site de déplacés de Kongakonga, dans la commune de Kisangani, dans la Tshopo.
En visite sur ce site lundi 21 juillet, ces personnes vulnérables lui ont exprimé leurs difficultés, notamment l’insuffisance de vivres, l’absence de soins médicaux adéquats, la dégradation des tentes ainsi que le manque de prise en charge scolaire pour leurs enfants.
Après avoir écouté ces doléances, Bruno Lemarquis a appelé à accélérer l’identification des familles déplacées par le FONAREV afin d’alléger la pression sur le site, tout en s’engageant à plaider auprès des partenaires pour faciliter le retour des déplacés dans leurs villages d’origine. Il a toutefois reconnu la complexité de cette tâche, dans un contexte de besoins humanitaires très étendus dans la partie est du pays.
La déclaration de Bruno Lemarquis souligne la difficulté majeure de mobiliser un soutien humanitaire suffisant dans la province de la Tshopo, en raison de l’abondance des besoins similaires dans d’autres provinces de l’est de la RDC.
Malgré ce contexte compétitif pour l’aide, il affirme que des efforts sont en cours pour solliciter les organisations humanitaires afin qu’elles apportent un dernier soutien crucial, en vue de préparer le retour des déplacés dans leurs zones d’origine.
Si l’Organisation mondiale de la santé assure la fourniture d’eau potable et entretient de latrines, ces besoins restent largement insatisfaits, a souligné Alback Augustin Wacha, coordonnateur du site.