
Depuis le mercredi 13 août au matin, les activités socio-économiques sont à l’arrêt à Mambasa-Centre, dans la province de l’Ituri.
Trois journées ville morte ont été décrétées par des organisations de la société civile pour dénoncer la dégradation alarmante de la situation sécuritaire dans la région.
Dans leur mémorandum, les manifestants pointent du doigt une recrudescence des violences : tueries, vols à main armée, actes de banditisme. Ils exigent des autorités des mesures concrètes pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.
La mobilisation a débuté par un rassemblement au stade Tata Mirindi, suivi d’une marche pacifique sur l’artère principale de la ville. Les manifestants arboraient des bandeaux blancs et brandissaient des pancartes avec des messages clairs : « Non à l’insécurité à Mambasa », « La population a besoin de paix ».
La marche, encadrée par les forces de l’ordre, s’est déroulée sans incidents majeurs.
Jospin Paluku, coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise de Mambasa, déplore une perte de contrôle des services de sécurité :
« La sécurité de la population échappe totalement aux services de renseignement et à la police ».
L’administrateur du territoire de Mambasa, Jean-Baptiste Matadi, a assuré qu’il transmettra les revendications à sa hiérarchie à Bunia.








