Des malades de choléra dans la zone de santé Masina 1, particulièrement dans l’aire de santé Abattoir 2, à Kinshasa, rencontrent des difficultés à accéder aux centres de traitement en raison de l’état impraticable des routes. Cette situation complique la prise en charge rapide des malades et augmente le risque de contamination au sein de leur entourage.
Jean Claude Ngokuingati, infirmier titulaire de l’aire de santé Abattoir 2, explique que les mauvaises conditions des voies d’accès représentent un obstacle majeur aux soins.
Les habitants de ce quartier sont hautement exposés au cholera parce qu'ils consomment majoritairement l’eau impropre de la rivière Ndjili.
Des habitants réclament le vaccin
Face à cette situation alarmante, certains habitants appellent les autorités sanitaires à intervenir rapidement, notamment par la mise à disposition de vaccins.
Un relais communautaire et résidente du quartier, décrit la détresse de la population :
« Nous vivons dans la peur. Chaque jour, nous perdons des proches. L’eau que nous buvons est polluée, mais beaucoup n’ont pas d’autre choix. Nous demandons aux autorités de nous aider en nous donnant des vaccins et en assainissant notre environnement ».
Sans fournir de précisions, le Programme élargi de vaccination (PEV) indique que des mesures globales sont en cours pour endiguer cette épidémie, qui fait actuellement rage dans plusieurs zones de santé de la capitale.
Le choléra, maladie infectieuse grave, se transmet principalement par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Sans traitement rapide, il peut entraîner la mort en quelques heures.