A Kinshasa, capitale de la RDC, les cimetières comme Kintambo, Kinsuka, Kimbanseke, Kinkole-RVA et Tshuenge sont dans un état de délabrement très avancés mais l’on continue à enterrer des personnes décédées dans un désordre indescriptible. Herbes envahissantes, tombeaux éventrés, restaurants de fortune et même des habitations de fortune y sont installées. Des tombes servent d’étals pour les vendeurs sans respect des morts. Malgré leur fermeture officielle, des enterrements continuent dans ces cimetières, souvent avec la complicité de certains agents locaux. Des tombeaux sont parfois superposés et mal disposées, rendant difficile l’accès et la reconnaissance de plusieurs sépultures pour des nombreuses familles qui ont enterré les leurs dans ces cimetières. - Qu’est ce qui justifie ce phénomène et comment mettre fin à cette anarchie dans les cimetières de Kinshasa ?
Taty DILENGENDJU Mapuku s’entretient sur ce sujet avec le professeur Sylvain Tshikoji Mbumba, philosophe et directeur du Centre de Recherches et de la Documentation Africaine.