L’Assemblée nationale se mobilise contre le paludisme en RDC

Le rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques Djoli, a exhorté, mardi 7 octobre, les élus nationaux, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), ainsi que les structures de la société civile à intensifier leurs actions contre cette maladie afin de sauver des vies.

Il a formulé cette requête lors d’un atelier consacré à l’élaboration et à l’adoption du plan d’action triennal 2025-2027 de la Coalition des parlementaires pour l’élimination du paludisme (COPEMA), tenu à Kinshasa.

Cet élu du territoire de Boende, dans la province de la Tshuapa, a également affirmé que cette pathologie demeure l’un des principaux facteurs de mortalité en RDC.

« Cette maladie affecte particulièrement les plus vulnérables, les êtres les plus innocents : les enfants de moins de cinq ans. Mais surtout, elle cause des ravages chez les femmes enceintes, celles qui symbolisent la vie et qui sont parfois contraintes de perdre la leur pour en donner à d’autres », a déclaré Jacques Djoli.

En 2024, plus de 22 000 personnes ont perdu la vie sur plus de 29 millions de cas de paludisme enregistrés en RDC.

Selon le rapporteur de la chambre basse du Parlement, ce sombre tableau place la RDC au deuxième rang des pays les plus touchés en Afrique, et au troisième rang à l’échelle mondiale.

« On peut donc se rendre compte de l’ampleur du défi sanitaire qui nous interpelle tous, d’autant plus que le paludisme n’est pas simplement un problème de santé publique : c’est une question de dignité humaine, mais surtout une question liée à notre capacité de développement », a-t-il poursuivi.

Pour Jacques Djoli, le Parlement, et en particulier les députés, sont plus que jamais interpellés face à la situation du paludisme dans le pays.

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