Regain de braquages : la police annonce l’arrestation de quelques suspects à Kinshasa

Le Gouvernement congolais préoccupé par le regain de braquages dans le pays, particulièrement à Kinshasa. Il indique avoir pris des mesures pour éradiquer ce phénomène qui prend de l’ampleur à Kinshasa et dans d’autres villes de la RDC.

Entre-temps, la Police nationale congolaise (PNC) a annoncé dimanche 26 octobre, l’arrestation de quelques présumés criminels mis à la disposition de la justice. 

« Quelques suspects sont déjà aux arrêts », a indiqué le commissaire divisionnaire Israël Kantu Bankulu, commandant de la police - ville de Kinshasa, sans autres précisions sur leur nombre.

Il a annoncé la poursuite de la traque d’autres bandits qui sont en cavale.

C’est dans ce contexte que  Israël Kantu Bankulu a appelé la population à travailler en synergie avec les services de sécurité pour les appréhender.

« Si par hasard, ils (les habitants) peuvent avoir connaissance de leur cachette ou de leur lieu de fuite, qu’ils n’hésitent pas de venir nous informer pour qu’on puisse mettre la main dessus et les mettre hors d’état de nuire », a précisé l’officier.

Au cours de deux dernières semaines, au moins trois cas de braquage ont été enregistrés à Kinshasa, dont un a couté la vie à un sujet libanais dans la partie Est de la capitale congolaise, rappelle la police.

Face à l’ampleur du phénomène braquage notamment à Kinshasa, tant décrié par les structures de la société civile et acteurs politiques de l’opposition, les autorités du pays rassurent.

La question a été traitée lors du conseil des ministres tenu vendredi 25 octobre, présidée par le Chef de l’État, comme l’indique Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement  dans son compte rendu :

« Des actes de braquage et attaques par des criminels enregistrés ces derniers jours dont les cibles ont été des agences financières, les régies financières, les magasins et dépôts dans Lubumbashi et d’autres agglomérations. Tenant compte de cette tendance haussière à l’approche de fin d’année, le ministère de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières a pris les dispositions nécessaires pour répondre à ce fléau. Il sied d’indiquer que la plupart des criminels sont pour la plupart des repris de justice ».

 

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