Une tête d’érosion de cinq mètres de profondeur et dix mètres de longueur paralyse, depuis une semaine, les activités socio-économiques dans la cité de Bongandanga, située dans la province de la Mongala.
Le coordonnateur de la société civile locales affirme que la circulation est totalement bloquée à l’endroit effondré, où motos, vélos et véhicules ne peuvent plus accéder.
« Il n’y a plus de passage. Les personnes qui quittent le port ne peuvent plus atteindre le bâtiment administratif. Les vendeuses de chikwangue ne peuvent plus se rendre au marché de Bongandanga. L’OVD ne s’occupe que de l’érosion située à côté », a déclaré Barthélemy Lotanda.
Ce trou béant a coupé la route nationale numéro 6, empêchant les usagers venant du port de Bongandanga d’atteindre le bâtiment administratif de cette cité.
Selon la coordination de la société civile Forces vives du territoire de Bongandanga, il s’agit d’une tête d’érosion en perpétuelle progression, qui a fini par détruire une portion de la route située à près de 100 mètres du centre.
Contacté, l’administrateur du territoire de Bongandanga, actuellement en déplacement à Kinshasa, reconnaît la gravité de la situation.
Pour Félix Bamba, les travaux de l’Office des voiries et drainage (OVD) ont été suspendus à l’endroit effondré. Quelques engins lourds sont bloqués de l’autre côté de la rive de Bongandanga, faute de bacs ou de bateaux pour les transporter.
L’autorité territoriale a par ailleurs précisé que l’érosion n’a pas pu être maîtrisée en raison de l’abondance des pluies qui s’abattent sur la cité de Bongandanga.







