L’association Nationale des Victimes du Congo (ANVC) a organisé vendredi 7 novembre à Kinshasa, une conférence-débat centrée sur la problématique de la reconnaissance du génocide congolais au niveau national et international. L’objectif : faire avancer le processus de réparation pour les victimes des conflits armés et atrocités qui ont endeuillé la République Démocratique du Congo depuis plusieurs décennies.
« La reconnaissance du génocide congolais constitue une forme de réparation pour les victimes », a rappelé Christelle Kanzay Muema, porte-parole de l’ANVC, en appelant à une appropriation collective de cette cause par tous les Congolais. Elle a insisté sur la nécessité d’un engagement citoyen pour que les souffrances vécues par des millions de personnes ne soient pas oubliées.
De son côté, le député national Aldos Tshitoko a plaidé pour une reconnaissance officielle du génocide aussi bien au sein des institutions nationales que devant les instances internationales. Selon lui, cette démarche revêt des enjeux politiques, historiques et identitaires majeurs pour la RDC.
Présent également, Paul Nsapu, président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, a salué l’initiative. Il estime qu’elle met en avant les valeurs fondamentales des droits humains, tout en donnant une voix aux victimes.
Cette rencontre a rassemblé des représentants de la société civile, des journalistes, des associations de victimes et d’autres acteurs engagés. Tous ont exprimé leur volonté de voir la souffrance du peuple congolais reconnue et réparée, dans un processus inclusif et porteur de mémoire.








