
Sept têtes d’érosion ont déjà ravagé plusieurs avenues du quartier Ngomba Kikusa, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Les artères Marine, Maluti, Sonabata, Kipemba, Kimayala, Lutondo ainsi que Bikela 1 et 2 sont particulièrement touchées, mettant en danger les habitants et leurs habitations.
Face à cette situation alarmante, le ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza Lunda, a dépêché mardi 11 novembre une mission composée de membres de son cabinet et de l’Agence congolaise des Grands travaux (ACGT).
Deux objectifs prioritaires ont été assignés à cette équipe :
Procéder à une évaluation sociale d’urgence pour identifier les victimes,
Recenser les ménages nécessitant une relocalisation immédiate afin de garantir la sécurité des citoyens.
Une menace grave pour la population
Selon le directeur de projet de l’ACGT, Kevin Babaka Lelo, les dégâts observés sont considérables :
« Ce sont des sillons érosifs importants qui s’étendent sur des longueurs significatives et atteignent des profondeurs de 30 à 40 mètres. C’est une situation extrêmement préoccupante, une menace directe pour la population et pour l’habitat. Fort de notre expertise dans la prise en charge de travaux de lutte antiérosifs, nous savons déjà quel contenu donner au projet et les paramètres qu'il faut prendre en compte de manière à faire une évaluation objective ».
L’équipe technique dispose déjà des paramètres nécessaires pour une évaluation objective et un rapport sommaire sera rapidement présenté au ministre des Infrastructures afin de mobiliser les ressources indispensables à des travaux d’envergure, a-t-il précisé. Une collecte de données plus détaillée est également prévue dans les prochains jours.








