
La Fédération des entreprises du Congo (FEC) a demandé, mardi 18 novembre, le report de la mise en œuvre de la facture normalisée, prévue pour le 1er décembre prochain. Cette requête a été formulée par son administrateur délégué, Thierry Ngoy Kasumba, lors de la matinée fiscale organisée au Pullman Hôtel Kinshasa par la Direction générale des impôts (DGI).
Selon la FEC, plusieurs obstacles compliquent l’application de cette réforme :
- blocage de la plateforme lorsque plusieurs entreprises l’utilisent simultanément,
- problèmes de sécurité des comptes en cas d’accès par des utilisateurs non autorisés,
- absence de système multiutilisateurs, ce qui pénalise les sociétés disposant de plusieurs points de vente.
Face à ces difficultés, la DGI encourage les entreprises à participer aux sessions d’accompagnement en ligne organisées tous les jours impairs et à recourir au dispositif d’assistance mis en place pour faciliter la transition.
Pour la DGI, représentée par Julie Bilonda, cette réforme est essentielle car elle permettra :
- de lutter contre la fraude fiscale,
- de renforcer la transparence des transactions,
- de moderniser la collecte de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Un outil de modernisation fiscale
La facture normalisée est un document électronique sécurisé, garantissant l’authenticité et la traçabilité des opérations commerciales. Émise via un dispositif directement relié à l’administration fiscale, elle s’inscrit dans une démarche de modernisation du système fiscal congolais.








