Le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, estime que les initiatives de paix actuelles, élaborées dans des capitales étrangères, sans transparence ni inclusion, s’inscrivent dans une longue histoire de décisions imposées au Congo, au mépris des aspirations de son peuple.
Selon lui, l’accord-cadre de Doha n’offre ni mécanismes contraignants, ni calendrier précis, ni garanties de mise en œuvre alors que, malgré la signature de deux protocoles, le M23 et l’Alliance Fleuve Congo (AFC) ont poursuivi des opérations offensives et enfreint le cessez-le-feu.
Denis Mukwege dénonce également un déficit de participation et de transparence dans les processus en cours, qu’il qualifie d’opaques, bilatéraux ; alors que la crise est régionale. Ils sont contraires au droit international, dans la mesure où ces accords tendent à normaliser une agression armée.
Pour Mukwege, les provinces du Nord et Sud-Kivu « s’apparentent aujourd’hui à une annexion de fait ».
Quelle lecture faire de cette déclaration?
Invités:
Augustin Bisimwa, secrétaire général du Mouvement d’élites pour la démocratie et le Vrai changement, parti de l’opposition extraparlementaire.
Mfumu Ntoto Basanga, initiateur de la troisième voie et membre de l’Union sacrée de la Nation
Achille Kapanga, avocat. Il est analyste indépendant et expert dans le domaine de la sécurité.
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