7sur7.cd : « Kinshasa : pas de ville morte, ni marche, ni sit-in ce lundi » (Communiqué)

Ce lundi 15 décembre, deux actualités ont fait la Une des tabloïds et des médias en ligne de Kinshasa. La première concerne le démenti du gouverneur de Kinshasa à propos d’une fausse alerte évoquant une ville morte, une marche ou un sit-in prévu ce lundi 15 décembre. La seconde relate l’initiative de l’archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, qui réitère l’appel de la CENCO et de l’ECC en faveur d’un dialogue national inclusif, quelques jours après la chute de la ville d’Uvira entre les mains des rebelles du M23.

Le média en ligne 7sur7.Cd, confirme qu'il n'ya pas de ville morte, ni marche, ni sit-in ce lundi.
Dans un communiqué publié ce dimanche 14 décembre, le Gouvernement provincial dément les « fausses » alertes sur une prétendue ville morte, marche ou sit-in ce lundi 15 décembre 2025 à Kinshasa, capitale de la RD Congo.

« L’Exécutif provincial invite les Kinois à vaquer librement à leurs occupations et met en garde tout fauteur des troubles. », rappelle le média en ligne, qui précise que : « La ville de Kinshasa informe la population kinoise qu’elle a pris connaissance d’un appel non identifié, visant l’observance d’une prétendue ville morte, des sits-in, ou dépôt de mémorandums auprès de missions diplomatiques accrédités et au Parlement.  A cet égard, l’autorité tient à rappeler que nul n’a le droit de manipuler, ni perturber la population, l'incitant à cesser ses activités quotidiennes en dehors des décisions légalement prises par les institutions habilitées de la République conformément à la Constitution et aux lois en vigueur. » 

Commandant également la même actualité d'appel à une ville morte ce lundi, Le Quotidien indique : « Kinshasa face à la controverse d’une ville morte : Appel à la vigilance et à la continuité des activités » 

Dans un contexte déjà tendu, la capitale de la RDC, Kinshasa, est récemment au centre d’une controverse qui soulève des questions sur la dynamique entre la population et les autorités. Ce dimanche, l’Hôtel de ville a lancé un message clair à ses citoyens appelant à poursuivre librement leurs activités malgré un appel à observer une prétendue « ville morte ». Cette situation met en lumière les défis socio-économiques et politiques auxquels fait face la métropole.

Le tabloïd note : Le terme « ville morte » est souvent utilisé dans des contextes de protestation pour dénoncer des injustices ou revendiquer des droits. Dans la RDC, il est devenu un outil pour certaines franges de la population qui cherchent à se faire entendre face à des problèmes persistants, notamment la corruption, les violences et les défiances envers les institutions.

Selon le journal : « Cette fois-ci, l’hôtel de ville de Kinshasa a décidé de contrer cet appel en encourageant les citoyens à ne pas céder à la panique et à continuer leurs activités quotidiennes. Dans le communiqué, la ville a non seulement appelé au calme, mais aussi à la vigilance et au respect de l’ordre public. Ce message témoigne de la volonté des autorités locales de maintenir une atmosphère de sérénité. » 

Une autre actualité commentée par les médias, c’est l'offensive du M23 au Sud-Kivu

Actualite.Cd écrit dans sa Une : « Offensive du M23 : « Si les appels de la CENCO et de l'ECC étaient entendus, notamment après la prise de Bunagana, combien de vies humaines ne pouvait-on pas épargner ? » (Fridolin Ambongo)

Reprenant les propos de l’archevêque de Kinshasa, ce média souligne que dans un contexte sécuritaire marqué par la poursuite des conquêtes territoriales par la rébellion de l’AFC/M23, soutenue par Kigali, le cardinal et archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, a une nouvelle fois affirmé que le Pacte social pour la paix dans la région des Grands Lacs demeure une réponse appropriée à la crise qui secoue la région depuis plus de trois décennies.

S’exprimant à la clôture de la 15ᵉ Assemblée plénière de l’Association des Conférences épiscopales de l’Afrique centrale (ACEAC), regroupant les Conférences épiscopales de la RDC, du Burundi et du Rwanda, Fridolin Ambongo a estimé que les initiatives diplomatiques en cours ont démontré leurs limites. Il a notamment fait référence à l’occupation de la ville d’Uvira, intervenue après l’entérinement des accords de Washington.

« A l’heure actuelle, ce pacte apparait comme le chemin incontournable d’une paix désarmée et désarmante, d’une paix authentique et durable dans notre sous-région. Désarmée, parce que ce pacte refuse la logique des représailles, des exclusions et d’un triomphalisme éphémère. Désarmante, parce que cette initiative veut toucher les racines du conflit, aller en profondeur en réhabilitant la vérité, la justice et la dignité de chaque personne humaine. C’est ici le lieu de convier tous les protagonistes de la crise en République démocratique du Congo, toutes les forces vives de notre pays ainsi que la communauté internationale, à soutenir cette initiative et à la faire avancer" a plaidé ce dimanche 14 décembre 2025 le Cardinal Fridolin Ambongo dans son message à la Cathédrale Notre-Dame du Congo », note Actualite.Cd.

 

 

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