La situation a été observée ce lundi matin. La course ordinaire est passée de 100 à 150 fc alors que moins de bus ont été mis en circulation. A la base, la rareté du carburant, elle-même causée par la fermeture des stations service par les opérateurs du secteur pétrolier, rapporte radiookapi.net
Ceux-ci protestent contre le contrôle rigoureux imposé par les services du gouvernorat dans les déclarations douanières du carburant. Ce qu’ils considèrent comme une tracasserie. Ainsi, ce lundi matin, après avoir fait passer le litre d’essence successivement de 600 à 650, 800 et à 1000 francs congolais, les stations ont fermé vers midi local. Les «Kadhafi » (opérateurs informels) se sont alors tournés, selon eux, vers le Rwanda pour s’approvisionner.
Dans la journée, les professionnels du secteur pétrolier se sont rendus au gouvernorat où ils devaient rencontrer l’autorité provinciale. Jusque cet après-midi, aucune information n’avait encore filtré de la réunion.