C’est le thème développé vendredi lors du séminaire tenu à l’église Notre Dame de Fatima par la Dynamique estudiantine de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication. Pour la coordinatrice, les violences sexuelles sont à la base du faible rendement des étudiants, rapporte radiookapi.net
Selon Julie Sefu, coordinatrice de la Dynamique des étudiants de l’Ifasic, ces violences ont cours en milieu universitaire, d’une part, entre les autorités et les étudiantes et, d’autre part, entre les étudiants eux-mêmes.
Julie Sefu explique : « Il y a des étudiants qui violentent des étudiantes. Il y a aussi des étudiantes qui violentent des étudiants par leurs accoutrements, leurs postures… mais je pense que c’est excessif du côté des professeurs, parce qu’il ont le monopole de donner des points ou pas. Ils en abusent. Surtout dans une institution comme l’Ifasic, par exemple, où l’on retrouve beaucoup de filles, ces cas sont assez fréquents. Ce qui est regrettable, c’est que ce sont presque les mêmes filles qui courent avec les professeurs ou les administratifs…Nous ne savons pas si entre les autorités, ils se les transmettent [les étudiantes], mais c’est souvent des cas comme ça ».
Selon la coordinatrice de la Dynamique des étudiants de l’Ifasic, ce comportement influe directement sur le rendement des étudiantes. D’après elle, une étudiante qui est sure de passer en classe supérieur grâce aux « points sexuellement transmissibles », ne fournit plus aucun effort. Non seulement elles négligent les cours, renchérit Julie Sefu, mais elles le manifestent même dans les auditoires.