C’est le centre de santé de référence, à 12 kilomètres sur l’axe Boma/Tshela. On est passe de 5% de cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) en 2006, à 7 % de cas pour le premier trimestre de l’année 2007. Le responsable de ce centre préconise le dépistage volontaire et la formation du personnel soignant, rapporte radiookapi.net
Le docteur Lukelo Menga Roger, médecin directeur de ce centre, propose des solutions pour ralentir tant soit peu la propagation de cette maladie dans ce coin de la province. Il préconise l’installation d’un centre de dépistage volontaire, la prise en charge des malades et la formation du personnel soignant.
La léproserie et sanatorium de Luangu Lubungu a été converti en centre de santé de référence depuis 2006. Elle a enregistré une forte croissance de maladies sexuellement transmissibles depuis le 1er trimestre de cette année.
Ce centre de santé dispose de 50 lits. Le médecin directeur lance un appel aux autorités sanitaires pour l’organisation d’une campagne de sensibilisation, ainsi que l’installation d’un centre de dépistage volontaire. Selon lui, cela pourrait aider la population, en grande partie analphabète, dans la réduction du taux de propagation de cette maladie.
Le médecin inspecteur provincial, Daniel Muanda Kiandia, a affirmé que les IST existent, mais que la situation n’est pas alarmante. Celui-ci ajoute que ce centre de santé de référence est pris en charge par Fometro, Fond Médical Tropical, qui l’approvisionne régulièrement en médicaments pour lutter contre ces infections.
