Mbuji-Mayi : plus de 3 000 ex-enfants soldats dépourvus d’encadrement, selon le BICE

Plus de 3 000 enfants associés aux forces et groupes armés qui sont revenus volontairement à la vie civile ont été dénombrés dans les districts du Sankuru et de Kabinda, par la Coordination provinciale du Bureau international catholique pour l’enfance (BICE). Cette organisation a estimé, vendredi, que ces enfants risque de constituer une source d’insécurité pour les populations locales rapporte radiookapi.net

Les ex-enfants soldats revenus à la vie civile l’ont fait de leur propre gré, mais ils ne bénéficient d’aucun soutien de l’Etat congolais, selon le point focal du programme « enfant soldat » du BICE, Louis Kadindula. D’où, la sonnette d’alarme tirée, vendredi, par cette organisation à l’occasion de la journée internationale de l’enfant soldat. « Concernant les enfants qui avaient travaillé dans les groupes armés comme les Mai-Mai, il se pose encore un problème notamment dans les districts de Sankuru, Kabinda, en territoire de Lubao et Lusenga. Ces enfants sont sortis des groupes armés sans être concerné par la démobilisation. Ils ont été remerciés par leurs seigneurs de guerre. Ils sont rentrés dans leurs familles et dans leurs villages. Ces enfants risquent d’être une source d’insécurité parce qu’ils sont accusés des viols et des vols, surtout qu’ils n’ont reçu aucun soutien de l’Etat congolais pour leur réinsertion », a indiqué Louis Kadindula.