Goma: retour des réfugiés congolais du Rwanda, les assurances de Paluku

Le gouvernement congolais tient compte de toutes les garanties possibles dans la gestion du processus de rapatriement des réfugiés congolais et rwandais. C’est en ces termes que s’est exprimé le gouverneur Julien Paluku  vendredi dernier à la population au cours d’une conférence publique.

Une foule immense, toutes couches sociales confondues, a pris part à cette rencontre de restitution de la tripartite RDC-Rwanda-HCR sur le retour des réfugiés des deux pays.

La synthèse des travaux des experts, le contenu des accords ainsi que certains points du mécanisme du rapatriement de ces réfugiés congolais et rwandais sont les points saillants abordés tour à tour par le gouverneur de province Julien Paluku et le secrétaire exécutif de la commission nationale pour les réfugiés, Me Mupondo Rigobert.

A propos de réfugiés congolais vivant sur le sol rwandais, le gouverneur a expliqué que ces point ont été longuement débattues par le groupe d’experts:

  • les questions des chiffres;
  • région d’origine;
  • la logistique du retour des réfugiés.

Le gouverneur Paluku a rassuré la population : il y a 53 632 réfugiés regroupés dans environ 10 000 familles. Ils vivent dans 3 camps au Rwanda.

Pour certains participants, le gouvernement devra gérer la question des réfugiés avec beaucoup de prudence. Le professeur Katshuva, responsable de la Commission nationale pour les réfugiés, précise :

Je crois que la question des réfugiés n’a pas été suffisamment bien gérée. D’abord, nous avons une frontière qui n’est pas très longue mais très poreuse. Il y a des entrées et des sorties de sorte  que nous avons l’impression que le pouvoir public n’a pas mis en place un système d’état civil fiable. En bref, le problème de mobilité entre le Rwanda et la RD Congo devra encore attirer l’attention des autorités congolaises au plus haut niveau.

Au cours des débats, plusieurs points ont été soulevés par certains leaders d’opinion, notamment:

  • la problématique de la gestion des espaces dans les régions d’origine
  • le retour clandestin de certains réfugiés
  • et bien d’autres préoccupations de la communauté.