Locomotives de la SNCC (Archives) © Radio Okapi
Les accords signés entre la direction générale de la Société nationale des chemins de fer du Congo, SNCC, et la délégation syndicale en 2009 stipulent qu’à la retraite prévue pour le 31 mars 2010, les agents concernés devaient recevoir chacun une indemnité de fin de carrière appelée «allocations uniques de retraite». Ce qui n’est pas le cas jusque là. Pendant que la délégation crie à la violation des accords, les responsables de la SNCC se réservent de tout commentaire.
Sur demande de la SNCC, les candidats à la retraite avaient signé une note déterminant leur cessation de prestation au 31, mars 2010.
Le troisième vice président du bureau syndical national de la SNCC, Oscar Rachidi Akida a pour sa part signifié qu’en date du 30 mars, sa structure avait adressé une lettre pour déplorer le non respect des accords signés l’année passée.
D’après lui, cette façon d’agir est un mépris de ces agents qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour le bon fonctionnement de cette compagnie ferroviaire.
Oscar Rachidi Akida rappelle que la direction de la SNCC doit se conformer aux accords signés.
Dans le cas contraire, les agents programmés pour la retraite devront continuer à travailler et recevoir leur salaire mensuel.
L’administrateur directeur générale de la SNCC en mission à Kinshasa dit n’avoir aucune déclaration à faire pour l’instant à la presse.
Notons que les accords passés entre la délégation syndicale nationale et la SNCC l’étaient sous l’égide de la banque mondiale.
Cette dernière avait rendu disponible plus de 20 millions de dollars américains pour cette opération de mise à la retraite.
