Evénements de Mbandaka: Adolphe Muzito devra s'expliquer au parlement


François Mwamba, secrétaire général du MLC

Ce n’est plus Adolphe Lumanu et Charles Mwando Simba, respectivement ministre de l’Intérieur et ministre de la Défense, qui  répondront à la question orale de l’Assemblée nationale sur les événements survenus à Mbandaka dimanche dernier. C’est plutôt le Premier ministre Adolphe Muzito qui sera face aux députés nationaux.

La  chambre basse en a décidé ainsi jeudi lors de sa plénière, à la suite d’une motion du député François Mwamba, président du groupe parlementaire du MLC à l’Assemblée nationale.

Pour François Mwamba, l’affaire est grave et la présence du Premier ministre devant la représentation nationale s’impose.

Dans une motion très soutenue par l’opposition et à une large majorité, la plénière de la chambre basse sohaite que le chef du gouvernement réponde à une question orale avec débat sur les événements survenus à Mbandaka.

Le député Francois Mwamba explique :

La proposition que j’ai faite consiste finalement à considérer que la question non seulement a été extrêmement grave mais qu’elle implique plusieurs départements, les départements Défense et Intérieur. Il y a également des questions qui concernent les services de renseignements qui dépendent de la présidence. Nous avons tous décidé qu’en lieu et place des ministres de la Défense et de l’Intérieur, ce soit le Premier ministre lui-même, toutes affaires cessantes…

Seule la formation du Premier ministre Adolphe Muzito, le Parti lumumbiste unifié (Palu), a voté contre la motion de François Mwamba. L’essentiel de la majorité a voté  en faveur de cette motion.

Départ de la MONUC : tout et son contraire

A propos du départ de la MONUC, François Mwamba estime que le gouvernement veut une chose et son contraire à la fois. Le Premier ministre doit expliquer clairement l’affaire du départ de la Mission des Nations unies. Le député MLC précise sa pensée:

Il y a des questions qui concernent nos relations au niveau international puisque nous avons encore une fois fait appel à la MONUC. Le Premier ministre devra nous expliquer la cohérence qu’il y aurait notamment entre, d’une part,  demander à la Mission de partir alors que d’autre part, chaque fois qu’il y a le moindre problème, nous avons besoin de ces gens–là