Kinshasa: un atelier pour renforcer les laboratoires de surveillance épidémiologique


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Les représentants de la République centrafricaine, du Cameroun  et de la  RDC réfléchissent, depuis mardi 22 juin à Kinshasa,  sur la possibilité de renforcer les réseaux de laboratoires pour les maladies prioritaires et évitables par la vaccination.

Durant quatre jours, les représentants des trois pays concernés vont proposer des solutions nécessaires pour que leurs laboratoires soient en mesure de renforcer la surveillance épidémiologique.

A l’ouverture de ces travaux, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en RDC, le docteur Matthieu Kamwa a relevé l’importance de cette rencontre pour l’Afrique centrale. Il a expliqué:

«Les évaluations récentes dans les trois pays ciblés ont mis en exergue les insuffisances criantes en rapport avec l’implication effective des laboratoires dans la surveillance épidémiologique. L’organisation de cet atelier vient à point nommé dans une démarche devant permettre à terme de combler une grande lacune.»

Docteur Matthieu Kamwa a rappelé que le continent africain fait face à de nombreux défis, tels que des épidémies meurtrières et qu’il est nécessaire d’agir.

Face à cette situation, l’OMS avait déjà adopté en 1998 la stratégie régionale intégrée de surveillances des maladies de riposte à origine épidémiologique.

Mais, cette stratégie accuse certaines faiblesses, dont  l’insuffisance de laboratoires adéquats. D’où l’importance de renforcer ces laboratoires.