Cinquantenaire: l’état de lieu à 48 heures des festivités


Les drapeaux de la RDC flottant sur la route de Matadi à Kinshasa

Le 30 juin 2010 la République Démocratique du Congo commémore le cinquantenaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. A 48 heures de l’événement, les préparatifs se poursuivent à travers tout le territoire national dans presque toutes les villes. Zoom sur ce qui est déjà en place.

Du nord au sud, de l’est à l’ouest, dans presque toutes les grandes agglomérations du pays, des manifestations se préparent.

Des jeux de lumière sont installés dans plusieurs artères de Lubumbashi où un grand monument est en érection à la place de la poste.

Des monuments sont également érigés à Kinshasa, la capitale.

Sur la place de l’Indépendance, au rond-point situé entre le ministère de la Justice et celui des Affaires étrangères donnant sur le palais de la nation un monument est fin prêt. Un autre est construit au rond-point Kimpwanza. Il immortalise Joseph Kasa-Vubu, premier président de la RDC.

Des bâtiments sont repeints à Goma, à Bukavu, à Bunia et à Kinshasa. Des artères sont nettoyées à Matadi et dans la ville de Bandundu.

A Kalemie au Katanga, pour emballer la population dans ces festivités, des conférences sont organisées et se poursuivent encore.

A Goma, au Nord-Kivu, le gouverneur a lancé une tombola du cinquantenaire avec des milliers des prix dont deux voitures à gagner.

Des rencontres sportives sont organisées à Mahagi et à Mongwalu, en Ituri.

Mais à Kisangani, l’intersyndicale de la Fonction publique a lancé un appel au boycott du défilé du 30 juin parce que les fonctionnaires ne sont pas payés.

A Mbandaka, dans la province de l’Equateur, par manque de moyens, le gouvernorat avait pensé à des retenues sur les salaires des agents pour organiser les festivités.

Les fonctionnaires s’y sont opposés.

Entre-temps, militaires et policiers répètent leurs pas pour le défilé dans presque toutes les villes.

«Une date sacrée»

Concernant ces préparatifs, le  commissaire du cinquantenaire, le général Denis Kalume Numbi, a fait savoir que les dispositions sont en cours pour acheminer ce qui était prévu pour les provinces.

Toutefois, le général Denis Kalume a souligné que la date commémorative de l’indépendance du pays vaut la peine d’être célébrée malgré les difficultés et les appels au boycott.

Il s’agit d’une date sacrée, a-t-il insisté, qualifiant d’insensés les appels au boycott.

«Ce n’est pas seulement l’argent qui déclenche l’action, c’est la volonté, la détermination et la motivation,» a laissé entendre le commissaire général du cinquantenaire.