Un aéronef en train dêtre remis en piste (Archives)
On est toujours sans nouvelle du copilote asiatique pris en otage par les FDLR samedi 24 juillet lorsque ceux-ci ont attaqué et pillé l’avion petit porteur du type Let 410 UVP appartenant à l’agence Goma express.
Des nouvelles informations de la société civile de Walikale parvenues ce dimanche matin précisent que les assaillants auraient pris en otage plusieurs autres personnes pour le transport des biens pillés.
Le porte-parole militaire des opérations Amani Leo affirme que les troupes des FARDC continuent de poursuivre les assaillants.
Pendant ce temps, la population de Walikale ne comprend pas toujours comment une piste aussi stratégique pour le territoire n’ait pas été sécurisée.
Deux des otages, une femme et deux mineurs, ont été relâchés après avoir parcouru une dizaine de kilomètres avec les assaillants. Ils sont arrivés samedi tard dans la nuit à Kilambo, d’après la société civile de Walikale.
La même source indique que le copilote asiatique et certains civils seraient toujours détenus par ces rebelles hutus rwandais jusqu’à la matinée de ce dimanche.
Pour les habitants de Walikale, des nouvelles faisaient état de mouvements suspects des FDLR dans les environs de la piste de Kilambo. Cependant, aucune disposition n’a été prise pour sécuriser la piste.
Le député national Mbuyuma Sabin, élu de Walikale, s’inquiète :
« Il était prévisible que les FDLR allaient arriver à la piste. La base militaire de Birie pouvait s’occuper de la protection de cet aérodrome.»
Le porte-parole militaire des opérations Amani Leo indique pour sa part que les troupes FARDC déployées pour poursuivre les assaillants devraient donner leur rapport dans les heures qui viennent.
Une réunion extraordinaire de sécurité est convoquée ce dimanche au chef-lieu du territoire pour débattre de la question, affirment des sources administratives locales.
