Fichier électoral: le Bas-Congo sollicite une prolongation de l’opération


Un bureau d'enrôlement à Matadi (infobascongo.net)

A moins de trois semaines de la fin du processus de révision du fichier électoral dans le Bas-Congo, le gouvernement  de cette province sollicite une prolongation de l’opération. La demande sera adressée officiellement à la CEI dans les prochains jours et se justifie, selon le porte-parole de l’exécutif provincial, par de nombreuses difficultés d’ordre technique enregistrées lors de cette opération.

C’est au cours du conseil des ministres tenu samedi à Matadi que le gouvernement du Bas-Congo a fait un état de lieu du processus de révision du fichier électoral en cours dans cette province.

Dans son compte-rendu, le porte-parole du gouvernement provincial, Nicolas Mabeka, a relevé quelques unes de ces difficultés: vétusté des kits d’enrôlement, rupture des stocks des imprimés et manque de carburant dans différents centres.

Ces difficultés ont occasionné de nombreuses périodes d’interruption des opérations dans plusieurs bureaux d’enrôlement, a expliqué le porte-parole du gouvernement provincial du Bas-Congo, notamment, dans les territoires de Seke Banza, Songololo, Luozi, Muanda et même dans plusieurs centres des villes de Matadi et de Boma.

Le ministre provincial Nicolas Mabeka a souligné que le gouvernement du Bas-Congo sollicite une prolongation en vue de récupérer le temps perdu.

Le représentant de la CEI Bas-Congo était présent à ce conseil des ministres.

Il  a donc pris bonne note de la demande des autorités de cette province.

En principe, suivant le programme de la CEI, l’opération de révision du fichier électoral dans le Bas Congo s’achève le 16 août prochain.

Jusqu’au 21 juillet dernier, un million cent vingt-cinq personnes ont obtenu leurs nouvelles cartes d’électeur.

Les prévisions de la Commission électorale indépendante visaient l’’enrôlement d’un million huit-cent mille électeurs.

Un chiffre que le gouvernement provincial et l’assemblée provinciale du Bas-Congo estiment faible.

Raison pour laquelle le gouvernement provincial a décidé également d’intensifier la sensibilisation de la population à cet effet.