Monusco: Roger Meece face à la presse à Kinshasa


Eliminer la menace que constituent les groupes armés dans l'Est de la RDC, une priorité pour Roger Meece

La situation sécuritaire dans l’Est de la RD Congo, les prochaines élections ainsi que l’assassinat de trois casques bleus à Kirumba, au Nord-Kivu, ont constitué ce mercredi les principaux sujets traités au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco animée spécialement et pour la première fois depuis son entrée en fonction,  par le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu au Congo, Roger Meece.

«Les groupes armés continuent à être une menace à la population, nous continuons nos  efforts à soutenir les FARDC,» a notamment déclaré l’ambassadeur Meece lorsqu’il a abordé la question de la sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Quant aux groupés armés étrangers, le chef de la Monusco a souligné qu’il importe de faire le maximum possible pour leur rapatriement.

Donc, pour Roger Meece, c’est une priorité de «minimiser», d’«éliminer»la menace que constituent les groupes armés pour la stabilité de la région.

Au chapitre électoral, Roger Meece s’est dit confiant et a réaffirmé la volonté de la Monusco d’apporter son soutien dans l’organisation en RDC des élections libres et transparentes.

Concernant sa vision sur la Monusco, il a souligné qu’il entendait voir toutes les agences des Nations unies, avec la Monusco, agir comme une famille onusienne, c’est-à-dire, voir cette famille travailler ensemble et en collaboration pour «maximiser l’impact de nos programmes, assurer la coordination de nos efforts et utiliser les ressources disponibles pour faciliter le développement du pays[RDC].»

Avant d’aborder tous ces sujets, Roger Meece a d’abord présenté ses vives condoléances aux familles de trois casques bleus tués lors d’une attaque dans la nuit de mardi à mercredi à Kirumba, au Nord-Kivu.

Au sujet précisément de cette attaque, le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, l’a condamnée.

Dans un communiqué de presse rendu public mercredi à New York, Ban Ki-moon a invité “ le gouvernement de la RDC à lancer immédiatement une enquête et à assurer que ses auteurs soient rapidement identifiés et traduits en justice”.