Marcellin Cishambo: «Le Starec n'a pas encore atteint sa vitesse de croisière»


Marcellin Cishambo, gouverneur du Sud Kivu©Digitalcongo

Le gouverneur de la province du Sud-Kivu l’ a déclaré mardi 24 août à Bukavu, lors d’ un atelier de réflexion sur la relance du prorgamme national de stabilisation et de reconstruction dans des zones de conflit (Starec),  qu’il a présidé. A l’issue de cet atelier, les participants ont décidé d’élaborer une feuille de route pour sauver ce programme dont les réalisations ne semblent pas satisfaisantes, une année après son démarrage.

Marcellin Cishambo a invité chaque partenaire à s’impliquer résolument pour atteindre les objectifs du Starec, à savoir améliorer l’environnement sécuritaire dans les provinces affectées par les conflits armés, restaurer l’autorité de l’Etat dans les zones jadis sous contrôle des groupes armés, faciliter le retour et la réintégration des personnes déplacées et des réfugiés  et accélérer la relance économique.

Le gouverneur du Sud-Kivu s’indigne que le temps presse et que le programme demeure stagnant. Marcellin Cishambo déclare:

«Un an après son lancement, le Starec n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Le Starec, comme vous le savez, est la réponse du gouvernement, appuyée par la communauté internationale pour stabiliser les provinces de l’Est du pays affectées par les conflits internes armés.»

Par ailleurs, le programme Starec évolue normalement, vu les activités déjà réalisées sur le terrain et d’autres qui sont en cours dans différents domaines, soutiennent les agences du système des Nations unies et la Monusco qui avaient également pris part à cet atelier.

Mais du côté du service de communication du gouvernorat de province, on déplore la sous information de la population sur le programme Starec.

Certains politiciens du Sud-Kivu en quête de l’électorat, indiquent certains observateurs, ont tendance à s’approprier les réalisations des partenaires du Starec.