Enlèvements au Nord-Kivu: Julien Paluku réaffirme l’engagement du gouvernement à sécuriser la population


Julien Paluku, Gouverneur de la province du Nord-Kivu

« Nous rassurons la population qu’aussi bien les gouvernements central et provincial sont à pied d’œuvre pour que les personnes puissent circuler librement et que personne ne soit inquiétée. Il n’y a pas à céder à la panique à la suite de ces enlèvements auxquels on a assisté ces derniers jours », a déclaré jeudi le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku dans un entretient téléphonique à Radio Okapi.

Jeudi, les organisations de la société civile ont adressé un mémo au président Joseph Kabila pour dénoncer l’insécurité et l’enlèvement des civils dans la province du Nord-Kivu, située dans l’Est de la RDC.

Elles ont accusé le gouvernement de « privilégier le droit de la force au détriment de la force du droit.»

Julien Paluku a promis que la justice sanctionnera les personnes qui seront identifiées  comme auteurs de ces enlèvements.

Il a déclaré :

« On ne va pas continuer à croire que le Nord-Kivu va être le théâtre de tous les hommes qui veulent la déstabilisation. Toute personne qui aurait des informations par rapport aux gens qui troublent la quiétude de la population serait la bienvenue pour nous livrer ces informations pour que nous puissions agir en tant qu’autorité. »

Le président de la société civile du territoire de Masisi, au Nord-Kivu, a été enlevé le 25 août à Goma par des hommes venus à bord d’une jeep.

Avant son enlèvement, ce responsable de la société civile avait adressé une lettre ouverte au président de la République dans laquelle il dénonçait l’insécurité, les violations des droits de l’homme commis par des militaires, mais également l’administration parallèle qui prévaut dans le territoire de Masisi.

Six personnes ont été enlevées depuis le début de ce mois à Goma, capitale du Nord-Kivu, dont une seule a été retrouvée dans la périphérie de la ville dans un état critique.