Pour une justice militaire performante (photo archive).
“Efficience et Équité procédurales”, c’est le thème d’une formation dispensée depuis vendredi à Kinshasa à une quarantaine de magistrats civils et militaires. Objectif :apprendre aux cadres supérieurs de la police et de l’armée à bien appliquer le droit pénal militaire.
Cette formation se poursuit jusque lundi prochain.
Elle est financée conjointement par la Monusco et un institut américain de droit militaire.
Et les enseignements sont exclusivement assurés par des magistrats du parquet, ceux du siège ainsi que des inspecteurs de la police judiciaire des FARDC.
Il ne s’agit pas des cours théoriques, assure le colonel Toussaint Munta-Zini, avocat général près la haute cour militaire et directeur de cabinet de l’auditeur général.
C’est une formation pratique qui permet aux formateurs de “dérouler la procédure pénale, à commencer par l’enquête préliminaire et l’instruction préparatoire.”
“Nous visons à donner aux acteurs judiciaires les instruments pour que la procédure soit plus efficiente et plus efficace,”a souligné le colonel Toussaint Munta-Zoni.
A terme, à précisé le même officier, il faut que les prisons soient désengorgées, que les dossiers soient traités avec diligence, que les jugements soient rendus, et que s’il y a des opérations, qu’elles soient justifiées par la loi, et que la justice militaire soit réellement performante et réponde aux attentes de la population.
